« La Fédération Nationale Bovine prend acte de l’orientation des soutiens couplés vers l’élevage, mais déplore la réduction de l’enveloppe attribuée à l’aide à la vache allaitante. Le ministre de l'Agriculture a ainsi galvaudé les engagements pris par le président de la République.
Dans ce contexte, et compte tenu des fortes incertitudes sur l’évolution des différentes filières d’élevage, les règles de gestion de cette nouvelle aide vache allaitante seront déterminantes pour les producteurs spécialisés. L’annonce d’un niveau à 200 euros sur les premiers animaux est loin de suffire à régler cette question de fond. Un dispositif encadré et fondé sur la réalité du marché de demain est indispensable.
La Fnb souligne également l’enjeu de mobiliser l’enveloppe couplée engraissement pour favoriser une contractualisation avec sécurisation des marges, levier-clé pour l’avenir de cette activité. Par ailleurs, l'autonomie protéique et la modernisation des exploitations seront deux leviers indispensables à l'adaptation et à la compétitivité des producteurs de viande bovine.
Enfin, la Fnb appelle à se garder de conclusions générales quant aux effets de cette nouvelle Pac par secteur et par exploitation. L’analyse doit veiller à prendre en compte les modalités définitives d'application, l’impact de l’ensemble des mesures (convergence, surdotation, fusion Phae en Ichn, ...), ainsi que la grande hétérogénéité entre exploitations vis-à-vis des soutiens de la Pac et de leur évolution progressive. »
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »