« L'interprofession considère que ces mesures ne sont pas à la hauteur de la gravité de la crise de confiance du consommateur et insiste sur l'exigence légitime de transparence envers ce dernier », selon un communiqué. « La charte antifraude proposée par les industriels de l'agroalimentaire, tout comme le code des usages (des minerais de viande, ndlr), ne constituent qu'une réponse très partielle voir une non-réponse », estime le président d'Interbev, Dominique Langlois, cité dans le texte.
Car, pour les professionnels de la viande, « la seule réponse simple et rapide » est l'étiquetage volontaire et généralisé de l'origine de la viande utilisée dans les plats préparés, avec mise en avant des viandes françaises.
Tentant de tirer les leçons du scandale de la viande de cheval, les industries agroalimentaire ont mis au point deux outils : une charte anti-fraude et un code d'usage des viandes. Toutefois ces deux outils seront utilisés au cas par cas, en fonction du bon vouloir des entreprises. S'agissant de l'étiquetage, le gouvernement n'a pas le pouvoir d'obliger les industriels à modifier les mentions présentes sur les étiquettes, seule l'Union européenne peut les y contraindre. Paris milite en ce sens à Bruxelles, en vain pour l'instant.
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