Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Les entreprises doivent anticiper l’arrivée d’un nouveau type de risque, qui implique des financements spécifiques et une mise en cause possible de leur responsabilité civile. Les risques environnementaux s’ajoutent dorénavant aux risques naturels, climatiques, industriels et sanitaires.
Le Code civil reconnait le droit aux propriétaires de demander une indemnisation au titre des atteintes et dommages causés à leurs biens sur le fondement des articles 1382 et suivants du Code civil. Une jurisprudence issue de "l’Affaire Erika" décide désormais que la responsabilité d’une personne physique comme d’une personne morale de droit privé peut être engagée au titre des seuls dommages causés à l’environnement. Des discussions existent aujourd’hui autour d’un projet de loi reconnaissant ce type de préjudice écologique pur dans un nouvel article du code civil.
Cette évolution du droit est fondamentale puisque désormais, au nom de l’atteinte portée à l’environnement et par ricochet aux générations futures, aucune activité, qu’elle soit ou non autorisée, n’est à l’abri d’un contentieux.
Les entreprises doivent anticiper cette évolution de leur responsabilité civile, tout en ayant également en tête, pour certaines, la question de la constitution de garanties financières au titre des Installations classées pour la protection de l’environnement (Icpe) soumises à autorisation, dont certains élevages. Ces garanties sont destinées à assurer la dépollution et la remise en état du site en cas de cessation d’activité ou d’accident. Dans une note en date du 20 novembre 2013, le ministère de l’Ecologie vient rappeler les règles en matière de garanties financières exigées.
Enfin, toutes ces évolutions ne doivent pas occulter celles qui irriguent plus spécifiquement le monde agricole en matière de risques aléatoires avec la mise en place des fonds de mutualisation sanitaire et environnementale. Toutes les entreprises agricoles devront adhérer à un fonds pour se couvrir en particulier de risques environnementaux aléatoires.
Le colloque de la Saf du 17 décembre sera l’occasion pour les spécialistes de ces différents thèmes d’apporter leurs connaissances et de répondre aux questions des participants sur la meilleure façon d’anticiper l’appréhension des risques environnementaux dans toute leur diversité.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026