Quels organismes agricoles estimez-vous utiles pour exercer votre profession d’agriculteur ? (©Terre-net Média)
(©Bva)
Les agriculteurs distribuent des bons points à l’ensemble des organismes de recherche et même à leurs syndicats. Ils gardent une bonne opinion d’eux. Au moins six agriculteurs sur dix les trouvent utiles pour exercer leur profession et par rapport, à l’an passé, leur image auprès des agriculteurs n’a pas changé. Les élections des représentants des Chambres d’agriculture n’ont pas terni l'opinion des agriculteurs à l’égard des syndicats agricoles.
En fait, le nouveau classement qui ressort du Baromètre agricole Terre-net Bva d’octobre 2013 ne réserve pas de surprise par rapport à l’an passé. La seule ombre au tableau est la perte de 6 points de FranceAgriMer, limitée à 3 points une fois exclus les agriculteurs qui ne connaissent pas l’organisme public et ceux qui n’en ont pas d’opinion.
En revanche, les agriculteurs semblent réservés vis-à-vis des interprofessions qui ne défendent pas suffisamment leurs intérêts selon eux.
En queue du classement des onze organismes sélectionnés par le baromètre agricole Terre-net Bva, ceux dont le mode de fonctionnement intrusif leur échappe. Il s’agit des Safer qui sont, avec l’Inra, l'organisme le plus connu, mais qui sont considérées par 56 % des exploitants agricoles inutiles pour leur profession (le foncier reste une question sensible). Et le Casdar (cf encadré) que les agriculteurs financent sans droit de regard sur l’emploi des sommes versées.
43 % des agriculteurs ignorent ce qu’est le Casdar pourtant financé par eux !
Le compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural (Casdar) n’est pas utile pour 38 % des agriculteurs et surtout il est ignoré ou inconnu par 43 % d’entre-eux. Or, parmi les onze organismes sondés, il est le seul à être financé directement par les agriculteurs avec une taxe assise sur le chiffre d’affaires réalisé dans leur exploitation. Les financements des autres organismes sont plutôt indolores puisqu’ils sont assurés en partie par des Cvo prélevés sur les prix des produits, par des taxes associées à d’autres ou par le budget de l’Etat.
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