 Les éleveurs ayant remarqué les symptômes de la forme aiguë du Sbv peuvent s’adresser à leur vétérinaire pour effectuer un prélèvement sanguin. (© Terre-net Média) |
« Plusieurs analyses sérologiques ont confirmé la présence de la forme aiguë du virus de Schmallenberg sur des bovins adultes en Bretagne », indique Frédéric Lars, vétérinaire à Pleyben dans le centre Finistère et membre de la commission épidémiologie au Gtv (Groupement technique vétérinaire).
La forme aiguë du Sbv se manifeste généralement sur les femelles gestantes par de fortes diarrhées, une chute rapide de la production laitière et peut causer des troubles de la reproduction avec notamment des avortements à tous les stades de gestation. « Mis à part les diarrhées durant quelques jours et les chutes de lait, les vaches infectées par le virus semblent se porter plutôt bien, il n’y pas d’atteinte de l’état général », précise le vétérinaire.
Néanmoins, le virus reste encore mal connu sous sa forme aiguë et les retours de l’enquête nationale menée à ce sujet depuis le début de l’été, ne sont pour le moment pas assez nombreux pour tirer des conclusions cohérentes sur la forme aiguë du Sbv.
Le virus semble toucher principalement les zones non atteintes à l’automne dernier. « Le virus de Schmallenberg reste une maladie mineure, même si elle peut durement toucher certains élevages », rassure Frédéric Lars.
A l’heure actuelle, le seul moyen de limiter la propagation du Sbv reste la lutte contre les insectes piqueurs, notamment en protégeant les femelles gestantes avec un insecticide.
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