S'appuyant sur les données fournies par le panel Secodip entre le 14 juin et le 8 août, l'Office des viandes (Ofival) détaille la liste des viandes en recul : bœuf à griller et à rôtir (-9 %), bœuf à bouillir et à braiser (-24 %), veau (-11 %), viande ovine (-22 %), porc frais (-12 %), volailles (-7 %), jambon cuit (-4 %), jambon sec (-9 %). Au sein de la catégorie « volailles », la baisse de la consommation n'épargne ni la dinde (-15 %), ni le canard (-10 %) ni la pintade (-7 %).
Forte hausse des prix dans les étals
Un certain nombre de produits élaborés tirent cependant leur épingle du jeu : la consommation de viande hachée de bœuf se relance (+8 %), ainsi que le haché frais (+14 %) et les produits élaborés à base de volaille (+30 %). Les achats de découpes de poulets augmentent plus timidement (+2 %).
Globalement, le recul de la consommation estivale de viandes est à mettre au compte de la forte hausse des prix dans les étals et sur un « effet saisonnalité » plus important qu'auparavant, analyse l'Ofival.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?