La tétanie d’herbage est due à une chute du taux de magnésium dans le sang.
Le plus souvent, la vache devient moins active, plus peureuse, l'appétit diminue. L'on peut observer de légers tremblements au niveau des épaules ou des cuisses. Dans ses formes plus sévères, les troubles nerveux sont accentués (contractions musculaires, mouvements désordonnés, grincements de dents…), la salivation est intense et la respiration accélérée.
Lors de la mise à l'herbe, la vache, allaitante ou laitière, doit fréquemment puiser dans ses réserves adipeuses. Ce déficit énergétique est amplifié par le stress, les brusques changements de températures.
En outre, l'herbe jeune des pâturages, riche en eau, en azote et potassium, est par contre pauvre en cellulose et magnésium. Celui-ci devient donc peu mobilisable. Le transit digestif est alors accéléré, ce qui limite encore l'absorption du magnésium par l'intestin.
Dominique Jouanne, vétérinaire à l'EDE Finistère, dans son article paru dans le magazine A la pointe de l'élevage d'avril rappelle que "les principes de prévention sont:
-réaliser une transition alimentaire à la mise à l'herbe avec du maïs.
-apporter suffisamment d'énergie dans la ration ;
-maintenir du lest dans la ration (foin, paille) ;
-éviter les déperditions d'énergie ; rentrer les animaux la nuit en début de saison si le temps le nécessite ;
-lutter contre tout ce qui peut diminuer l'appétit des vaches en début de lactation (maladies infectieuses, boiteries…) ;
-assurer un apport complémentaire de magnésium, par exemple avec 50 g par vache et par jour de magnésie calcinée durant la transition alimentaire".
Pour permettre une bonne utilisation du magnésium, le sel doit être disponible à volonté.
Il faut noter que les apports alimentaires de magnésium sont plus efficaces que des épandages magnésiens sur le sol ou l'herbe.
Comme D. Jouanne le souligne également, " l'apport seul de magnésium peut être inefficace et faussement sécurisant, si les conditions précédentes ne sont pas respectées ".
Par ailleurs il est conseillé de limiter les épandages d'engrais azotés et potassiques ou de lisier. Enfin, la diversification des espèces végétales augmente le magnésium disponible.
Source: Dominique Jouanne, vétérinaire à la L'EDE du Finistère.
Pour en savoir plus lire son article paru dans A la pointe de l'élevage n°386 d'avril 2001 intitulé "La tétanie de printemps: limiter les déficits énergétiques"
e-mail : pointe.elevage.ede@finistere.chambagri.fr
Lors de la mise à l'herbe, la vache, allaitante ou laitière, doit fréquemment puiser dans ses réserves adipeuses. Ce déficit énergétique est amplifié par le stress, les brusques changements de températures.
En outre, l'herbe jeune des pâturages, riche en eau, en azote et potassium, est par contre pauvre en cellulose et magnésium. Celui-ci devient donc peu mobilisable. Le transit digestif est alors accéléré, ce qui limite encore l'absorption du magnésium par l'intestin.
Dominique Jouanne, vétérinaire à l'EDE Finistère, dans son article paru dans le magazine A la pointe de l'élevage d'avril rappelle que "les principes de prévention sont:
-réaliser une transition alimentaire à la mise à l'herbe avec du maïs.
-apporter suffisamment d'énergie dans la ration ;
-maintenir du lest dans la ration (foin, paille) ;
-éviter les déperditions d'énergie ; rentrer les animaux la nuit en début de saison si le temps le nécessite ;
-lutter contre tout ce qui peut diminuer l'appétit des vaches en début de lactation (maladies infectieuses, boiteries…) ;
-assurer un apport complémentaire de magnésium, par exemple avec 50 g par vache et par jour de magnésie calcinée durant la transition alimentaire".
Pour permettre une bonne utilisation du magnésium, le sel doit être disponible à volonté.
Il faut noter que les apports alimentaires de magnésium sont plus efficaces que des épandages magnésiens sur le sol ou l'herbe.
Comme D. Jouanne le souligne également, " l'apport seul de magnésium peut être inefficace et faussement sécurisant, si les conditions précédentes ne sont pas respectées ".
Par ailleurs il est conseillé de limiter les épandages d'engrais azotés et potassiques ou de lisier. Enfin, la diversification des espèces végétales augmente le magnésium disponible.
Source: Dominique Jouanne, vétérinaire à la L'EDE du Finistère.
Pour en savoir plus lire son article paru dans A la pointe de l'élevage n°386 d'avril 2001 intitulé "La tétanie de printemps: limiter les déficits énergétiques"
e-mail : pointe.elevage.ede@finistere.chambagri.fr
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