Mettre les cochettes à la reproduction tardivement permet d’augmenter le nombre de porcelets sevrés par truie par an.
Certes. Mais l'effet est défavorable sur le nombre de porcelets sevrés sur la carrière totale de la truie. Tout est donc une question de juste équilibre. C'est ce qu'indiquent J. Dagorn, S. Boulot, Y. Lecozler, J.Y. Dourmad et H. Pellois dans leur étude «Analyse des modalités de mise à la reproduction des cochettes dans les élevages français; conséquences sur les carrières des truies»:
«Sur l'ensemble des animaux, une entrée en reproduction tardive permet d'augmenter la taille de la portée à la naissance et au sevrage, l'effet étant surtout marqué à la première portée. Une mise à la reproduction précoce ne détériore pas les performances à l'échelle de la carrière complète. L'augmentation de l'âge à la première mise bas et/ou de l'intervalle entrée-fécondation a un effet bénéfique sur le nombre de porcelets sevrés par truie productive et par an, mais un effet défavorable sur la longueur de la carrière et sur le nombre de porcelets sevrés sur la carrière totale ou par truie présente et par an. Le revenu du travail par truie présente et par an et le coût de production, hors main-d'oeuvre, du porcelet sevré se détériorent avec l'augmentation de l'âge à la première mise bas et de l'intervalle entrée-fécondation. L'analyse des politiques de renouvellement des élevages ne permet pas de conclure aussi nettement quant à la stratégie optimale de mise à la reproduction des cochettes.»
Source: J. Dagorn, S. Boulot, Y. Lecozler, J.Y. Dourmad, H. Pellois, «Analyse des modalités de mise à la reproduction des cochettes dans les élevages français ; conséquences sur les carrières des truies» , 1997, journées Rech. Porcine en France, 29, 115-122.
Document trouvé sur internet en utilisant le seul moteur de recherche spécialisé en agriculture actuellement disponible sur le web mondial: Cliquez ici ; soutenu par l' Anvar et primé Innov'Space lors de son lancement en septembre 2000.
«Sur l'ensemble des animaux, une entrée en reproduction tardive permet d'augmenter la taille de la portée à la naissance et au sevrage, l'effet étant surtout marqué à la première portée. Une mise à la reproduction précoce ne détériore pas les performances à l'échelle de la carrière complète. L'augmentation de l'âge à la première mise bas et/ou de l'intervalle entrée-fécondation a un effet bénéfique sur le nombre de porcelets sevrés par truie productive et par an, mais un effet défavorable sur la longueur de la carrière et sur le nombre de porcelets sevrés sur la carrière totale ou par truie présente et par an. Le revenu du travail par truie présente et par an et le coût de production, hors main-d'oeuvre, du porcelet sevré se détériorent avec l'augmentation de l'âge à la première mise bas et de l'intervalle entrée-fécondation. L'analyse des politiques de renouvellement des élevages ne permet pas de conclure aussi nettement quant à la stratégie optimale de mise à la reproduction des cochettes.»
Source: J. Dagorn, S. Boulot, Y. Lecozler, J.Y. Dourmad, H. Pellois, «Analyse des modalités de mise à la reproduction des cochettes dans les élevages français ; conséquences sur les carrières des truies» , 1997, journées Rech. Porcine en France, 29, 115-122.
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