Alors que l’exploitation comprenait deux productions, des chèvres laitières et un troupeau allaitant, Philippe Bonneau l’a recentrée sur la production caprine, au départ en retraite de son frère et associé. Puis, pour préparer l’installation de son fils Yohann, en mars 2023, l’éleveur vendéen a agrandi son bâtiment et son cheptel. Aujourd’hui, père et fils gèrent 600 chèvres.
Philippe Bonneau accorde une attention toute particulière à l’élevage de ses chevrettes. « C’est l’avenir du troupeau. Si on veut qu’elles démarrent bien leur première lactation, il faut qu’elles aient eu une bonne croissance, sans stress sanitaire ». Ce qui demande une alimentation suivie de près. « Mon plan d’alimentation est calculé pour que les chevrettes atteignent les 15/16 kilos au sevrage mais aussi que leur système digestif soit prêt pour la rumination », souligne l’éleveur. Pour y arriver, il leur distribue Euricap Sérénité, un aliment d’allaitement riche en poudre de lait écrémé.
Des levures aident à renforcer la flore intestinale. Sur la 2e partie de la phase lactée, Philippe Bonneau mise sur l’Euricap Cabrio. « Cet aliment est moins riche en lait écrémé, ce qui encourage les chevrettes à manger des concentrés et de la paille. Ainsi, le rumen se développe et le sevrage se passe en douceur », apprécie l’éleveur. Autant d’atouts pour un bon démarrage en lactation. « L’an dernier, les résultats ont été pénalisés par des problèmes de qualité de l’eau et des maïs pas terribles. Mais j’espère qu’on va dépasser les 1.250 litres/chèvre », anticipe Philippe Bonneau.
Deux stratégies alimentaires
Une des particularités du Gaec des Bords du lac est d’engraisser ses chevreaux. Il est plus courant de voir les mâles quitter rapidement leur élevage de naissance pour rejoindre une exploitation spécialisée dans l’engraissement. « L’engraissement est une activité que l’on pratique depuis longtemps car nous avons la place et la main d’œuvre nécessaires. Ça permet de tirer une petite plus-value, explique Philippe Bonneau. La vente de chevreaux à 4 semaines nous paie la poudre de lait pour les mâles et les femelles ».
Pour les mâles, les objectifs de croissance ne sont pas les mêmes que pour les chevrettes. « Ils doivent pousser vite pour atteindre 9 kg à 4 semaines, on ne se soucie pas de développer le rumen », partage l’éleveur. Cette croissance est assurée par l’aliment d’allaitement Euricap Optima. Sa formulation à base de protéines laitières majoritaires, associée à des levures vivantes, permet une bonne croissance sans souci.
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Gaec des Bords du lac, Mesnard-la-Barotière (85)
Philippe Bonneau gère avec son fils Yohann un élevage de 600 chèvres laitières. Il travaille avec un salarié et deux apprentis. L’exploitation s’étend sur 120 ha.
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