En 2024, le marché des terres et prés libres « retrouve son dynamisme » en Auvergne-Rhône-Alpes, et progresse de +3,8 % pour atteindre un prix de 4 860 €/ha, indique l’étude Le prix des terres 2024 du Groupe Safer, dont tous les chiffres sont disponibles sur le site le-prix-des-terres.fr.
Les surfaces échangées évoluent elles aussi à la hausse (+ 1,4 %), à 44 100 ha, mais le nombre de transactions diminue légèrement de 1,2 % (12 150 ventes).
Les prix les plus élevés s’observent en Haute-Savoie, tirés par l’attractivité des centres urbains ou par le tourisme. En moyenne, l’hectare libre s’échange à 9 490 €, en augmentation de 1 % par rapport à 2023. Néanmoins, la disparité est forte sur le territoire, qui compte des parcelles de haute altitude où les prix demeurent plus faibles.
La Drôme connaît une forte hausse de 9 %, pour atteindre 6 790 €/ha, un prix soutenu par les zones de plaines, et les terres irrigables.
Dans le Cantal, le marché des terres agricoles domine le marché foncier, représentant deux tiers des surfaces, une part plus importante que dans les autres départements de la région. Les prix progressent de 1 % pour atteindre 6 630 €/ha. Ils augmentent principalement dans le sud-est limousin (6 850 €/ha, + 4 %).
En Savoie, le prix des terres libres progresse de 2 %, à 5 620 €/ha. Il est en moyenne plus élevé dans l’ouest du département, à 6 080 €/ha, tiré par la pression foncière des grandes zones urbaines. Dans l’est (Beaufortain, Tarentaise, Maurienne), où les terres d’alpages sont plus importantes, la moyenne reste plus basse, à 3 960 €/ha.
Dans l’Isère, l’évolution des prix est plus marquée, à + 5 %, pour atteindre 4 960 €/ha, avec des différences notables liées à la diversité des secteurs agricoles et de leur proximité avec les grandes agglomérations.
Avec une progression des prix de 8 %, à 4 920 €/ha, l’Ardèche connaît une importante différence entre sa partie ouest (plateau, montagne ardéchoise), où les prix diminuent de 4 % pour s’établir à 4 370 €/ha, et la partie sud-est (Coiron, Bas-Vivarais, Vallée du Rhône), qui affiche une très forte progression de + 43 % à 6 580 €/ha.
La Haute-Loire enregistre la plus forte progression départementale (+ 19 %), avec un prix moyen des terres libres à 4 290 €/ha, et de grandes disparités territoriales.
Le Puy-de-Dôme voit une augmentation du prix des terres et prés libres de 5 % en 2024, à 4 270 €/ha. Ils progressent sur tout le département, mais plus nettement en Limagne agricole (+ 8 %, à 8 750 €/ha). Dans le Livradois, Ambert, Forez, Plaine de la Dore, la hausse est forte (+ 9 %) mais les prix sont les plus bas du département, à 2 490 €/ha.
Dans l’Allier, le prix moyen des terres libres atteint 4 170 €/ha (+ 3 % par rapport à 2024), un prix qui cache des disparités liées à l’hétérogénéité des productions.
Le prix des terres libres affiche également une nette progression dans l’Ain (+ 7 %), où il atteint 4 050 €/ha, mais des disparités importantes s’observent au sein des petites régions agricoles.
C’est dans la Loire que les prix moyens s’avèrent les plus bas de la région, le département étant le seul à enregistrer une baisse (- 4 %), pour atteindre 3 670 €/ha, en lien avec la baisse de 14 % dans le secteur de la Plaine du Forez et du Roannais.
Les prix des terres et prés loués ne sont significatifs que dans quatre départements de la région : le Cantal, où ils progressent de 2 % pour atteindre 5 370 €/ha, le Puy-de-Dôme (+ 5 %, à 3 950 €/ha), l’Allier (+ 3 %, 3 590 €/ha), et la Haute-Loire (+ 5 %, 3 310 €/ha).
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