« Un animal en bonne santé est en équilibre dynamique avec ses parasites », écrit Paul Polis, vétérinaire homéopathe (*). Prise de position.
« Les parasites sont liés depuis l’origine de l’évolution à leur hôte », explique-t-il. « Leur imbrication réciproque est tellement intime qu’il est certain que les deux développements ont été parallèles. Ceci signifie que la présence du parasite a orienté par une part le sens d’évolution de l’espère parasitée. Nos ruminants domestiques herbivores sont ce qu’ils sont grâce et avec leurs parasites. La persistance de la relation hôte-parasite dans le temps indique que leur coexistence a des effets positifs pour les deux espèces ! pour le parasite c’est évident. Mais pour l’hôte ? Je vois 4 rôles positifs possibles : |
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- un rôle sélectif qui correspond à la pression exercée par le parasite qui élimine de la reproduction les individus trop faibles.
- un rôle actif : c’est le cas des strongles intestinaux qui “remuent” le bol alimentaire
- un rôle immunisant bien plus large qu’il n’y paraît
- un rôle éliminatoire qui conduit à la concentration et à l’expulsion des toxines de l’organisme
En résumé, il me semble que l’on ne vit pas sans eux ou contre eux mais avec eux. La forme particulière de l’immunité anti parasitaire est la prémunition. Elle procure : résistance aux ré infestations, diminution de l’excrétion des œufs, augmentation de la période prépatente (période allant de l’infestation de l’hôte à l’apparition d’œufs dans les bouses).
Le traitement antiparasitaire conventionnel chimiothérapeutique a trois résultats certains : réconforter l’angoisse de l’éleveur, détruire un nombre élevé de parasites et abaisser le niveau de prémuntion de l’hôte, ainsi que le résultat probable de soulager temporairement l’animal. En conséquence, l’éleveur et l’animal ont de plus en plus besoin de traitements mais plus on traite et plus on sélectionne les parasites résistants aux traitements, ce qui se manifeste par la montée inexorable des cas d’échecs des traitements chimiques dans les élevages du monde entier. »
Cet article fait partie d'une série de conseils et de témoignages sur les éleveurs qui n'utilisent plus d'anti parasitaires. Pour en savoir plus, lire Parasitisme : Christian Mage, Institut de l'élevage : « Pour conduire un troupeau sans avoir recours aux anti parasitaires, il faut être un éleveur performant » en cliquant ICI. |
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