« C’est un investissement lourd qui engage pour plusieurs années, il mérite une pré-étude sérieuse et posée. C’est-à-dire prendre son temps. Dès le départ, il faut évaluer les risques. Le premier est de ne pas avoir les intrants correspondant à la puissance de l’installation, en quantité mais aussi en qualité. Personne n’a exactement le même fumier ou le même lisier. Il faut dès le départ se donner des marges d’erreur. La méthanisation, c’est avant tout de la biologie. Cela se réfléchit. Si l’on fait n’importe quoi, on peut casser la production de méthane et cela coûte très cher. Mais un éleveur laitier compétent a toutes les chances pour réussir. Il suffit d’être curieux et de savoir anticiper. Enfin, multipliez les visites chez les éleveurs méthaniseurs déjà en production. Ils savent ce qui fonctionne et les erreurs à ne pas faire. »
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
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Le lait sur le marché Spot ne vaut presque plus rien
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« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
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