Il existe des alternatives à l’internalisation de la fabrication d’aliment. Des entreprises se sont spécialisées dans l’aplatissage des céréales ou le broyage de maïs avec des camions mobiles. Elles peuvent pour cela venir plusieurs fois dans l’année, mais aussi intégrer du correcteur azoté ou du minéral selon le souhait de complément voulu. Cette prestation est facturée en moyenne de 25 à 40 €/t. En Cuma ou ETA, la disponibilité d’une vis de reprise pour charger les silos tours est également très intéressante, et accessible à un coût très raisonnable.
Des entreprises de fabrication et de commercialisation d’aliments proposent des échanges céréales aliments. Il est ainsi possible de mettre en stock une estimation de sa consommation annuelle. L’exploitation a alors plus de souplesse pour faire évoluer la composition de l’aliment fabriqué. Cette solution apporte un certain confort sur le plan du stockage, avec des livraisons modulables mensuellement selon la consommation. De plus, le séchage est assuré, pour garantir des aliments de bonne qualité. Avec cette prestation, les céréales sont simplement mises en stock, et non payées à la livraison. Son coût moyen oscille entre 30 et 40 €/t, auxquels s’ajoute l’incorporation d’une source d’azote. La traçabilité de la céréale n’est plus assurée mais cette alternative permet toutefois de répondre à certains cahiers des charges, comme celui des Maec qui limite le volume d’aliments achetés par UGB.
La solution la plus simple revient à acheter l’aliment prêt à consommer. Cela dispense de gérer du stockage. Les diverses formulations permettent de répondre aux objectifs d’éleveurs différents, avec la possibilité de réajuster en fonction des analyses des fourrages. La vente à la moisson permet également de disposer de trésorerie, et l’achat peut se raisonner en global avec, par exemple, une mensualisation des dépenses. La trésorerie est alors moins affectée. En revanche, les évolutions du marché se répercutent sur le coût de l’aliment du commerce, avec un risque de le voir croître dans l’année. Dans cette logique, les industriels font parfois évoluer leur formulation avec l’incorporation de sous-produits, afin de réduire l’impact de ces variations de cours des matières premières.
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