L’âge et l’état de santé sont deux variables à intégrer dans la décision d’engraisser ou non une vache laitière. Si elle a souffert pendant sa dernière lactation de problèmes de mammites, boiteries ou autres maladies, le potentiel de reprise d’état rapide sera faible et la durée nécessaire à l’engraissement sera allongée, avec le risque de ne pas marger. Après une période d’assèchement de deux semaines où le GMQ est nul, voire négatif, la reprise d’état doit être visible au bout d’un mois. Il faut ensuite viser un GMQ moyen de 1 000 à 1 300 g/j sur la période d’engraissement. Si l’état n’a pas évolué un mois après le début de la ration engraissement, il faut limiter les frais et faire partir la vache car dans ce cas, la phase d’engraissement peut durer très longtemps avant d’atteindre l’objectif d’un état d’engraissement de 3(dit « moyen »).
À l’inverse, attention de ne pas verser dans l’excès : au-delà d’une note de 3, chaque journée supplémentaire d’élevage sera de trop : surcoûts, excès de gras, risques de pénalités, d’accidents…
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