L'automne est la plus forte période d'activité du Culicoïdes, insecte vecteurs de la Fco. Cette résurgence du virus en Corse souligne l'importance d'une surveillance active et régulière des maladies vectorielles (Fco, Schmallenberg, besnoitiose, erhlichiose,...). (©Terre-net Média)La crise sanitaire majeure à laquelle les éleveurs ont dû faire face à compter de l’été 2006 est aujourd’hui maîtrisée en France continentale, qui a obtenu en décembre 2012 le statut indemne de fièvre catarrhale ovine (Fco). Mais la Corse n’avait pas pu être déclarée indemne à ce stade.
Alors que le dernier cas de Fco recensé officiellement en France date de juin 2010, un nouvel épisode impliquant le sérotype 1 de ce virus s’est déclaré en Sardaigne, puis en Corse au début du mois de septembre 2013. Très rapidement, au moins une trentaine d’élevages corses ont été contaminés.
A la demande des autorités sanitaires nationales et locales, le laboratoire pharmaceutique Merial a expédié en urgence des doses de vaccins en Corse pour lutter contre cette épizootie.
Vaccination collective obligatoire
Conformément à l’avis de l’agence d’évaluation des risques, l’Anses, sollicitée en urgence, et du Comité de pilotage, le ministère de l’Agriculture a pris plusieurs mesures destinées à éradiquer la maladie en Corse et à protéger le reste du territoire national :
- L’organisation d’une vaccination collective obligatoire, des espèces sensibles (bovins, ovins, caprins) d’octobre 2013 à mars 2014 sur toute l’île. L’Etat prendra en charge le coût du vaccin et de l’acte vaccinal qui sera réalisé par les vétérinaires mandatés.
- La mise en place d’une surveillance de la France continentale dans les zones les plus proches de la Corse afin de vérifier l’absence d’introduction du virus, ou en cas d’introduction, de mettre en place les mesures de lutte très rapidement.
- Le renforcement de contacts réguliers avec les autorités italiennes au sujet de l’évolution de la situation sanitaire de la Corse et de la Sardaigne, compte tenu de leur proximité géographique.
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