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Chef de projet à l’Ifip, l’institut technique du porc, Christine Roguet coordonne le projet Accept qui étudie depuis cinq ans l’acceptabilité de l’élevage dans la société française. Dans ce cadre, elle suit de près les « controverses » autour de l’élevage, en particulier les actions des associations abolitionnistes L214 et 269 Life.
« Nos enquêtes auprès des citoyens montrent que les gens ne connaissent pas spécialement le nom de ces associations. Par contre, ils connaissent très bien les vidéos que ces organisations diffusent », explique-t-elle.
« Seulement 0,15 % de la population française se déclare vegan. Il n’y a pas, en France, un courant massif vers le véganisme. Mais il y a indéniablement une sensibilité "welfariste" croissante au sein de la population française, qui demande de plus en plus une amélioration des conditions d’élevage. »
Faut-il minimiser pour autant le mouvement abolitionniste ? « L’objectif de ces associations est de rallier le maximum de personnes à leur cause. Il faut les évaluer à leur juste valeur, non pas en tenant compte seulement de leur légitimité ou leur représentativité, mais en considérant leur capacité à faire adhérer les gens à leurs idées. »
« Si L214 réussit par le biais de l’émotion à faire adhérer autant de gens à ses idées, c’est parce qu’il y a, dans la société française, une sensibilité qui s’est développée. Cela s’est concrétisé notamment par une évolution juridique du statut de l’animal dans le code civil en 2014 et par la création d’un parti animaliste l’an dernier. »
Dans ce contexte, la multiplication des témoignages des éleveurs sur les réseaux sociaux « est une très bonne chose ». « Pour rétablir la confiance, il faut communiquer et être transparent sur ses pratiques en montrant au plus grand nombre les conditions d’élevage dans les exploitations. Les éleveurs ont tout intérêt à profiter de la bonne image dont ils jouissent auprès du grand public. »
Sur Twitter ou Facebook, de plus en plus d'éleveurs s'y emploient, à l'instar, entre autres, d'Antoine Thibault, plus connu sous le pseudo @agriskippy sur Twitter, d'Etienne Fourmont ou encore Vincent Luherne, pour ne citer qu'eux.
Mais Christine Roguet prévient : « Cela ne suffit pas. Il faut faire évoluer les pratiques les plus contestées. »
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