Depuis 2010, deux plans de lutte contre les algues vertes se sont succédé en Bretagne. Ils concernent huit baies sensibles et leurs bassins-versants, soit 7,3 % de la SAU de la région. Ces plans visent à réduire les fuites d’azote d’origine agricole, à reconquérir les zones naturelles et à accroître les connaissances scientifiques.
Critiques de la Cour des comptes
En 2021, un rapport de la Cour des comptes dénonçait le manque de résultats de ces plans, faute d’une définition claire des objectifs et de moyens financiers. Par ailleurs, suite à une attaque en justice par des associations environnementales, le préfet a été mis en demeure de modifier le plan d’action régional 6, défini dans le cadre de la directive Nitrates. Contestant les premières mesures annoncées, la profession agricole a engagé un recours contre l’État. Le 27 octobre, la FRSEA annonçait son refus de participer au comité régional Nitrates.
C’est dans ce contexte extrêmement tendu que s’élabore le troisième plan de lutte contre les algues vertes (2022-2027). Les éleveurs laitiers seront très touchés par les mesures concernant les reliquats d’azote ou le nombre de jours de présence au pâturage. Avec toujours des accompagnements, mais moins de volontariat et plus d’obligations réglementaires.
Pascale Le Cann
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?