Grâce à la pousse d’herbe impressionnante de l’automne, les vaches ont de nouveau mangé du vert depuis septembre, ce qui évite de taper dans les stocks comme nous l’avions fait quinze jours en juin, puis en août. Malgré tout, nous avons dû acheter 80 t de luzerne et 40 t de maïs grain bio, le tout pour 33 000 €. L’assurance prairies interviendra-t-elle ? À quel niveau ? Très sollicitée, la trésorerie doit absorber les augmentations des minéraux bio, des tourteaux de mélange et du GNR. Son prix a plus que doublé en deux ans. Grâce à un achat groupé FDSEA et à un contrat sur trois ans, le poste électricité ne devrait pas beaucoup bouger. C’est un soulagement, compte tenu des consommations liées aux robots et ventilateurs. Côté aides, nous avons perçu pour l’instant 1 000 € de compensation de hausse du coût alimentaire et nous sommes éligibles à la prise en compte d’une partie des cotisations MSA. Notre coopérative espère maintenir le prix du lait bio. Sans être les plus à plaindre , il n’y a rien de flamboyant. »
« Rien de flamboyant »
Article réservé aux abonnés.
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
Dermatose dans le Rhône : de nombreuses races renoncent au Sommet de l’élevage
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »