Tant que notre profession laissera le prix de ses produits se fixer au bon vouloir des intervenants sur les marchés ou… à la tête du client, nous ne nous en sortirons pas. Exemple : j’entends dire partout que la filière manque cruellement de vaches de réforme, les prix devraient logiquement continuer à monter selon la loi de l’offre et de la demande. Alors récemment, je demande à mon négociant de prendre mes vaches à 5,50 €/kg. Sa réponse : “Les abattoirs ne sont pas prêts à mettre ce prix, ils plafonnent à 4,90 €.” Idem pour les petits veaux : “C’est 50 € ou garde-les. Et puis il y a le prix du transport qui augmente.” Donc, c’est moi qui paie le gasoil des camions. Autre chose : quand je vends mes céréales, on n’oublie pas de me retirer les impuretés, le taux de protéine, etc. Mais quand je vais chercher mon stockage à façon, le poids brut égal le poids net. Je dois être le seul à me plaindre de ces situations. Et je ne parle pas de ma paie de lait de novembre, à 420 €/1 000 l soit 4 € de moins qu’en octobre. J’ai vraiment le sentiment d’être la variable d’ajustement.
« L’impression d’être une variable d’ajustement »
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