Le semencier Syngenta et le cabinet de conseil Agrinova ont réalisé, en avril 2022, une enquête auprès de 202 éleveurs laitiers pour connaître leurs attentes en matière de choix variétal pour le maïs fourrage : 62 % des éleveurs interrogés choisissent leur variété selon la composition de la ration des vaches en lactation, c’est-à-dire avec plus ou moins d’herbe ; une majorité (69 %) privilégie l’apport énergétique permis par la variété plutôt que son potentiel de rendement. Cette appréciation de la valeur énergétique est variable : 28 % estiment qu’elle doit venir de l’amidon, 22 % de la digestibilité des fibres et 26 %, qu’elle doit être équilibrée entre la quantité d’amidon et la digestibilité de la partie tige/feuilles. Syngenta répond à cette dernière attente avec ses variétés Powercell, sélectionnées sur un profil équilibré amidon/fibres digestibles pour s’adapter à tous les types de ration. Exemple : pas trop d’amidon l’hiver, quand le maïs est très dominant dans la ration ; plus d’amidon l’été quand l’herbe est prépondérante. Pour valider l’intérêt de cette génétique, Syngenta mobilise, depuis 2018, 23 élevages de son réseau national, équipés de robot de traite et d’une mélangeuse pour faciliter les enregistrements. Sur trois mois, pendant la phase descendante de la lactation (100-210 jours), la variété de l’éleveur a peu à peu été remplacée par une variété Powercell. « Ce n’est pas à proprement parler une expérimentation, mais l’observation de ce qui se passe dans les conditions réelles d’une exploitation laitière », précise Syngenta. La première synthèse des résultats a été présentée. Dans 64 % des exploitations, Syngenta annonce une hausse de la production laitière entre + 0,7 et + 2 kg de lait par vache et par jour avec la consommation du maïs Powercell. Dans les élevages à moins de 10 000 kg/VL, la hausse serait plus marquée. Dans 36 % des exploitations, la production est restée stable. Le TP a progressé de + 0,2 à + 0,7 dans 63 % des élevages et l’efficacité alimentaire (mesurée par l’ITL) s’est améliorée dans 75 % des exploitations.
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