Plusieurs marques de prérefroidisseurs, souvent classés en trois familles, coexistent sur le marché. Les modèles linéaires tout d’abord, tout en longueur, comme au Gaec Lact’Ajoux. Les prérefroidisseurs en serpentin, ensuite : de forme cylindrique, leur volume varie de 1 à 2 m3 selon leur capacité. Les plus compacts sont les modèles équipés de plaques très fines accolées les unes aux autres. Beaucoup moins encombrants, ils impliquent toutefois de filtrer l’eau et le lait qui passent à l’intérieur des plaques pour éviter qu’elles ne se bouchent. « Les performances d’un prérefroidisseur dépendent de la surface d’échange eau-lait,précise Johanna Herrera, du GIE Élevages en Bretagne. L’éleveur qui dispose d’une salle de traite de taille importante devra choisir un équipement ayant une grande surface d’échanges et disposer d’un débit d’eau élevé.La plupart des modèles nécessitent environ 1,5 l d’eau par litre de lait à refroidir. Pour un grand troupeau, cela représente parfois plus de 40 l/min. » Selon certaines études, la rentabilité est atteinte en quatre à six ans pour une grande exploitation, ou cinq à huit ans pour les plus modestes. Des aides régionales existent, via notamment les PCAE (1).
(1) Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles.
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