« En annonçant moins de 260 euros pour 1 000 litres de lait en juillet, certaines entreprises opèrent un véritable hold-up sur leurs producteurs », dénonce la FNPL dans un communiqué daté du 5 juillet 2016. Le syndicat demande une nouvelle fois plus de transparence à l'aval de la filière du lait. « Avec ce niveau de prix, les entreprises sont capables de brader leurs produits, et, plus sûrement, de faire une deuxième année de bénéfices records », poursuit le communiqué.
Encadrer les relations commerciales
En réponse, la FNPL réclame aux sénateurs et aux députés le vote de la loi Sapin 2, pour plus de transparence dans les négociations commerciales entre les transformateurs et distributeurs. « Les conditions générales de vente doivent indiquer le prix prévisionnel moyen proposé par le vendeur aux producteurs. Des accords-cadres entre les entreprises et les organisations de producteurs doivent être obligatoires », estime le syndicat.
Prix européens au plus bas
Dans cette chute interminable, la France n'est pas un cas isolé. Au niveau européen, le prix moyen du lait payé à l'éleveur est tombé à 26,15 centimes le kg en mai, selon l'Observatoire européen du marché du lait. À ce niveau, il est inférieur de 15 % à celui du mois de mai 2015 et inférieur de 22 % à ceux des cinq dernières années. Les baisses les plus importantes sont recensées aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark, en Hongrie, République tchèque, Irlande et dans les Pays baltes. Et ce n'est pas fini puisqu'une nouvelle baisse devrait être enregistrée pour le mois de juin.
M.B.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique