Si notre prix du lait n’est pas au niveau de l’Europe du Nord, c’est essentiellement lié aux difficultés rencontrées par les transformateurs pour faire passer des hausses auprès des GMS. Le premier round de discussions, clos le 1er mars, aurait permis de cranter les tarifs de + 3 à + 4 %. Avec le conflit en Ukraine et la hausse généralisée des coûts, une nouvelle négociation s’est ouverte. Très difficile, elle aboutirait à + 3 à + 4 %, très loin des + 10 à + 15 % attendus, et ne sera effective qu’en juillet, août. Pendant 6 à 7 mois, les transformateurs n’ont donc pas reçu les prix nécessaires pour accompagner la hausse des charges. En Europe du Nord, la réactivité est immédiate et le niveau des hausses de tarifs incomparable : + 10 % en moyenne.
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