Cette mesure de déclassement d’une partie de notre lait bio a été décidée en août 2021, pour courir sur un an, afin de préserver sa valeur. Pointer aussi l’excès de lait du printemps ne pouvant pas être bien valorisé, car la maîtrise de la saisonnalité est essentielle si nous voulons du prix. Le - 113 € par rapport au prix du lait bio des 10 % déclassés correspond à l’écart de valorisation constatée à l’époque, sur 12 mois glissants, entre le bio et le conventionnel non OGM. Nous n’avons pas corrigé ce niveau d’écart, qui s’est effectivement réduit (le prix du conventionnel augmentant) afin de continuer d’inciter les producteurs à réduire leur livraison du printemps. D’où ce 290 € en avril (- 113 € sur un prix du lait bio de 403 €). Rappelons par ailleurs que nous avons, en parallèle, mis en place un dispositif permettant à ceux qui réduiraient leurs livraisons d’effacer tout ou partie de ce lait déclassé. Une réduction de 10 % permet ainsi d’avoir 100 % de son lait au prix bio. Nos sociétaires ont d’ailleurs joué le jeu. En février et mars, la moitié d’entre eux ont effectivement diminué leur production. L’objectif est de revenir à une situation “normalisée” à partir d’août prochain, avec un prix du lait 100 % bio. »
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?