Avec la hausse rapide et imprévisible du GNR, le coût des prestations de travaux sera nettement orienté à la hausse pour ce printemps. Cuma et ETA annoncent une révision de l’ordre de 10 à 30 % selon la nature des travaux et la part du GNR dans le prix de revient du chantier. Une augmentation qui s’ajoute à celle liée au prix d’achat des machines depuis deux ans. En Bretagne, la fédération des entrepreneurs propose à ses adhérents d’indexer désormais leurs tarifs annuels sur le prix d’achat du GNR. Concrètement, cette mesure autorise les prestataires à revoir régulièrement leur prix selon une formule préétablie qui dépend du cours des carburants. Les agriculteurs doivent s’attendre à recevoir un courrier précisant le nouveau mode de calcul. Les prix parfois annoncés en début d’année ne seront alors plus valables. Par ailleurs, dans certains départements, Cuma et ETA s’inquiètent d’une seconde difficulté : le risque de pénuries. Faisant face à des demandes accrues, plusieurs fournisseurs de carburants rationnent en effet les quantités livrées. D. Lehé
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