Les animaux abattus à la ferme (vaches et veaux, essentiellement) font l’objet d’un contrat signé en amont avec Le Bœuf Éthique, sur la base des conditions de production (nés, élevés à la ferme sans OGM, sans huile de palme, sans urée…), avec un suivi d’engraissement.
En fonction des races – très variées –, de l’âge et du type des animaux, une grille de tarifs a été établie. Elle intègre les indicateurs de coût de production élaborés par Idele pour Interbev et actualisés tous les six mois. « Les prix payés aux éleveurs tiennent également compte des cotations. Ils se situent 20 à 25 % au-dessus des prix de marchés », indique Émilie Jeannin.
La viande est commercialisée en direct sur le site www.leboeufethique.fr, par l’intermédiaire de bouchers et de restaurants. Une boutique mobile tourne en région parisienne là où la clientèle dispose d’un pouvoir d’achat élevé (Yvelines et Hauts-de-Seine). Huit salariés, recrutés en dehors de l’abattoir mobile, font fonctionner la filière, qui doit être rémunératrice pour couvrir tous ces coûts.
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