Les belles annonces dans les médias, par les enseignes de la distribution, des contrats tripartites qu’elles signent ou des engagements sur un prix assuré aux producteurs sont une chose. La réalité sur les volumes concernés ou les hausses de tarif sur tout ce qu’elles achètent en est une autre. On peut le mesurer à travers le baromètre de la valorisation des PGC sur le marché français (retenu dans les formules de prix du lait) : l’indice PVI Insee des produits laitiers et fromages. Celui-ci montre qu’en 2019, l’an 1 d’Égalim, la hausse du prix a été sensible : + 6,80 €/1 000 l. Elle s’est tassée en 2020 : + 2,90 €. Et sur les neuf premiers mois de 2021, elle n’est que de + 1,80 €… Mais surtout, pour une valorisation moyenne de 340,90 € (lait à 38/32). Même en ajoutant 20 € d’effet taux, il manque au moins 40 € pour couvrir le prix de revient moyen en plaine de 403 €, acté par le Cniel.
Aux coups de « com » de la grande distribution
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