Pour la quatrième année consécutive, l’OP Bel (APBO, 800 adhérents) a signé un accord de prix annuel avec l’entreprise. En 2021, la moyenne de référence reste fixée à 350 €/1 000 l pour un volume à 405 Ml, contre 390 Ml en 2020. Les primes versées pour une alimentation sans OGM (15 €/1 000 l pour 100 % de la collecte) et pour le pâturage (6 €/1 000 l pour 98 % des vaches) ne bougent pas non plus.
Un mécanisme d’ajustement du prix
Cependant, à partir de mars, l’évolution du prix sera en partie liée à la conjoncture. Si l’écart avec la moyenne glissante sur douze mois du prix FranceAgrimer 38/32, primes incluses, dépasse 13 €, un mécanisme d’ajustement se mettra en place. Son effet sera limité par la fixation d’un prix plancher à 335 € hors primes, et d’un plafond à 360 €. « Il était difficile de rester sur une dynamique qui nous a permis de percevoir un prix supérieur de 11 % au marché en 2020 », regrette Gilles Pousse, président de l’OP. Mais il a calculé que si, au pire, l’ajustement s’effectue à la baisse durant dix mois, le prix de base moyen s’élèvera tout de même à 338,5 €/1 000 l. Les adhérents à l’APBO conservent donc une visibilité appréciable.
Bien-être et climat
Par ailleurs, l’accord prévoit que les adhérents puissent tester la nouvelle grille de la charte des bonnes pratiques en élevage, et notamment son volet bien-être animal (Boviwel), sur la base du volontariat. Enfin, le déploiement des audits Cap’2R de niveau 2 se poursuivra. La moitié des adhérents l’ont réalisé en 2020. Devraient suivre 30 % supplémentaires en 2021, et la totalité des élevages devraient être concernés un an plus tard.
Cela répond à la volonté de Bel de garantir aux consommateurs une alimentation locale, saine et durable. « Il est important que nos consommateurs sachent que derrière nos produits populaires fabriqués en France, il y a des éleveurs formidables, justement rémunérés, qui s’engagent au quotidien pour mettre en place des pratiques agricoles plus durables », souligne Antoine Fievet, président du groupe.
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