Ségolène, Nicolas et Barbara ont eu la peau des « 1 000 vaches ». En 2016, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, est intervenue pour que la préfecture de la Somme annule la réunion du Coderst qui devait statuer sur la demande officielle de porter les effectifs à 880 vaches… La crainte, sans doute, de l’avis favorable donné par les services administratifs instructeurs du dossier (DDTP, Dreal). C’est d’ailleurs en considérant que ce non-avis valait autorisation que le tribunal d’Amiens avait suspendu, puis annulé, les sanctions de la préfecture pour le dépassement des 500 VL constaté. Puis il y eut Nicolas Hulot qui, juste avant son départ du ministère de la Transition écologique, a fait appel de la décision du tribunal d’Amiens et obtenu gain de cause. Pour finir, difficile d’imaginer Barbara Pompili, hier opposante aux « 1 000 vaches » sous l’étiquette des Verts dans la Somme, poussant la préfecture, à son arrivée au ministère de la Transition écologique, à enfin organiser ce Coderst et trancher ouvertement. La fin des « 1 000 vaches » ne serait-elle pas la contrepartie de la couleuvre avalée par son ministère sur le glyphosate et la dérogation néonicotinoïde ?
« Les 1 000 vaches », victime des politiques
Article réservé aux abonnés.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?