La crise du Covid-19 et le confinement du printemps 2020 n’ont pas eu l’impact redouté sur les résultats économiques des exploitations laitières de Bourgogne-Franche-Comté, résument les réseaux d’élevage Galacsy et Inosys. Pour autant, qu’elles approvisionnent les filières en lait conventionnel en plaine ou AOP sur la zone comté, leurs revenus seront, pour toutes, orientés à la baisse en 2020, d’après leurs prévisions. La faute évidemment à la sécheresse qui a sévi plus durement ici que dans le Grand Ouest. C’est, rappelons-le, la troisième année consécutive de sécheresse estivale. L’impact y est notamment lourd dans les systèmes de plaine avec cultures, les zones d’altitude ayant reçu des orages salvateurs.
Plaine : les zones à faible potentiel trinquent
La baisse de revenus sera de plus de 30 % sur les plateaux bourguignons, secteur à faible potentiel. Le plus dramatique est qu’elle s’impute sur des niveaux de revenus déjà très faibles en 2019 avec, à la clef, moins de 10 000 € de revenu par UMO. C’est plus de cinq fois moins que le revenu en lait AOC, ce dernier régressant seulement de 3 à 4 %.
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