Pascal Orvain, président de l’Organisme de sélection de la race normande
Pour capter la valeur ajoutée, les producteurs n’ont d’autres moyens qu’une différenciation de leur lait par un cahier des charges. Les signes de qualité, tels que l’indication géographique protégée, la garantissent par des contrôles indépendants. En Normandie, la race normande a logiquement sa place dans une IGP sur le lait. Ce projet est réfléchi à l’échelle de la filière régionale, pas uniquement de l’OSN. Il pourrait être, entre autres, une porte de sortie au conflit qui oppose les camemberts AOP de Normandie et « fabriqué en ». L’OSN défend un minimum de 50 % de vaches normandes dans la collecte et le pâturage durant six mois, sans exclure le maïs. Si la discussion n’avance pas, peut-être déposerons-nous notre propre projet à l’Inao. Par contre, nous espérons déposer d’ici à fin 2017 une demande de spécialité traditionnelle garantie (STG). Elle intégrerait 50 % de normandes dans les troupeaux, voire plus, et concernera les éleveurs normands de France. À nous ensuite de créer des partenariats avec les industriels.
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