Nous vivons la vague de froid de fin février avec un thermomètre qui descend à -20°C. Tant que cela reste à ce niveau, nous ne sommes pas gênés en salle de traite, ni pour les abreuvoirs. Il faut quand même arrêter les racleurs pour éviter le gel dans le caniveau qui mène à la fosse. On ne racle que dans la journée pour assurer l’évacuation. Les premiers passages d’azote et d’épandage de lisier, effectués d’habitude début mars, seront sans doute retardés. Plus inquiétant pour l’exploitation est le prix du lait annoncé par Sodiaal : 310 € de prix de base en mars et peut-être moins de 300 € ensuite si la collecte est abondante. Ce n’est pas rassurant même si nous travaillons la qualité du lait. Notre bonus 2017 a été de 40 €/1000 l. Cela ne suffit pas, il faudra encore gratter sur les charges. En 2018, nous n’avons pas d’investissements prévus. Ce sera pour l’installation de Bastien au 1er janvier 2019.
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?