Nos campagnes manifestent leur mécontentement avec le drapeau néerlandais à l’envers, à l’entrée des maisons et des fermes. La décision de la coalition gouvernementale de réduire de 50 % les émissions nationales d’azote, par rapport à 2019, suscite colère et incompréhension. Tous les secteurs sont visés mais l’agriculture doit diminuer ses émissions en premier. Il nous est annoncé un tiers du cheptel en moins (lire p. 21). En juillet et en août, les agriculteurs ont sorti leurs tracteurs pour bloquer les routes, les centres-villes, les points de livraison des supermarchés, etc. Selon sa situation, chaque province se voit fixer un effort de réduction : de quelques pourcents à… 90 % ! Je suis privilégié : je ne subis que 12 %. Deux mesures révoltent le plus les éleveurs : l’expropriation par l’État si l’élevage est à côté d’un parc naturel et l’impossibilité de se réinstaller ailleurs, même quand on est jeune éleveur. Nous avons construit notre pays par la négociation. J’ai bien peur que ce temps soit révolu. La production laitière est remise en cause alors que les marchés ont besoin de lait. Lactalis a payé mon lait en août près de 600 €/1 000 l TPQC.
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