L’intensité de la sécheresse
est une première. Depuis le 19 juin, il n’a plu que 2 × 5 mm de pluie. Les orages d’août sont passés à quelques kilomètres. Pourtant, j’ai des maïs de 2,5 m de haut, avec des « marottes » (épis) bien remplies. Leur capacité à pousser avec si peu d’eau est épatante. Heureusement, j’ai semé tôt, le 18 avril, dans un sol encore humide où il a bien levé et j’ai l’avantage d’avoir des sols argileux. Dans d’autres cas, c’est souvent une contrainte : la terre est tellement sèche qu’il m’est impossible de déchaumer ou de semer les couverts obligatoires. Même les prairies humides sont grillées. Dans le paysage, seule la luzerne reste verte. J’ai pu y faire quatre coupes plutôt moyennes. Mais la diversité des fourrages me permet de ne pas être inquiète pour les stocks, d’autant qu’il me reste 400 tonnes d’ensilage de report. L’inquiétude concerne l’évolution des charges, avec un prix du lait qui ne suit pas.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?