Je n’ai jamais connu un tel niveau de prix :
529 €/1 000 l payés par Lactalis en avril, pour un prix de base de 478 € ! Manque de lait sur le marché, producteurs changeant de laiterie et prix élevé des intrants ne donnent d’autre choix aux industriels que ce niveau de prix. J’estime la hausse du coût des intrants entre 65 € et 80 €/1 000 1. Je ne change pas ma stratégie sur les concentrés, car je veux garder le même niveau de production par vache. J’espère être aidé par la très bonne qualité des ensilages d’herbe cette année. La première coupe a été réalisée fin avril, la seconde fin mai. Malgré un hiver très humide, puis un mois et demi sans pluie, mise à l’herbe et fauche se passent bien. De même, plutôt que diminuer la fertilisation azotée des prairies, je préfère augmenter l’efficience de l’azote du lisier. Jusqu’à présent, j’utilisais, sur prairies, un système d’épandage qui limite les émissions d’ammoniac. Cette année, je l’étends au maïs. Contrairement aux producteurs de porcs, nous, éleveurs laitiers, avons la chance que le prix du lait suive celui des
intrants. Pour le moyen terme, je m’inquiète. La réduction de l’élevage est actée aux Pays-Bas. Elle profitera aux autres secteurs d’activité.
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