«Avec la tonne de concentré à 380 € et un lait payé 556 € en marsla marge est bonne. L’herbe pousse bien. Le prix du lait devrait rester à ce niveau jusqu’en août. Mais je m’inquiète du prix de l’azote minéral. Même si la tonne d’urée était à 915 € en février, mon frère et moi avons décidé de tout acheter pour 2022.
Heureusement, car à fin avril, elle était à 1 200 €. Pour 2023, c’est l’inconnu. Afin de dépenser moins d’intrants et assurer l’alimentation fourragère hivernale, nous avons aussi réformé vingt vaches, pour traire 400 laitières. Peut-être allons-nous en réformer vingt autres. Y aura-t-il un retournement de marché à cause du ralentissement de l’économie chinoise ? C’est trop tôt pour le dire. Dans l’immédiat, ce qui m’énerve, c’est le débat sur la réduction de l’empreinte carbone. Notre secteur laitier est en première ligne, sur la base de calculs théoriques. Cela n’a aucun sens. Avec cette façon de faire, Microsoft est autorisé à polluer… s’il plante des arbres pour compenser !
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?