L’actualité inquiète forcément, mais le beau temps remet un peu de baume au cœur. Les céréales sont belles et la pousse de l’herbe de qualité. Vu le coût de l’azote, j’ai réduit un peu la fertilisation des betteraves et des céréales, pour privilégier le maïs et les prairies. L’herbe et la luzerne permettent des économies de tourteau, mais requièrent un complément d’énergie. Dans mon système, je dois en effet sécuriser les volumes et l’équilibre de la ration. Je continue donc de nourrir les vaches de la même manière et réalise mes achats d’aliments au mois le mois. Cette hausse des charges serait surmontable si le prix du lait suivait. On est loin du compte. C’est incroyable qu’en 2022, les PGC tirent le prix du lait vers le bas et, de façon générale, que les matières premières agricoles ne bénéficient pas de hausse de prix à la production. La réouverture des négociations commerciales est légitime. Peut-être que la situation aboutira à la prise de conscience qu’il faut rémunérer ceux qui ont le courage d’investir pour produire du lait. Sinon ils vont disparaître. »
« Rémunérer ceux qui ont le courage de produire »
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