On ne manque pas d’experts qui font des prévisions économiques. Et pourtant, aucun n’avait prévu la situation extrême de ciseaux des prix dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Tous les prix s’enflamment… Euh, enfin presque. Ce n’est pas pour être rabat-joie, mais il me semble que les prix du lait et de la viande ont bien du mal à suivre. Pour le lait, on l’a vu frémir en janvier et février, mais quel décalage avec celui que nos voisins européens pratiquent ! À l’évidence, la façon dont notre prix du lait est calculé en France manque cruellement de réactivité dans des situations comme celle que nous vivons actuellement. Mon prix Sodiaal a certes progressé sur un an de 48 et 60 € en janvier et février, pour atteindre 371 et 388 €/1 000 l (avec 90 % de lait A et 10 % de lait B), mais on est loin des 410 € pratiqués aux Pays-Bas par FrieslandCampina ou des 420 € et plus en Allemagne du Nord. Pour la viande, sachons profiter d’une situation inédite qui a vu le manque de marchandises nous mettre en position de force pour la première fois. Il y a moyen, pour ceux qui traitent en direct avec des négociants, de discuter d’un prix qui atteigne nos coûts de production et de négocier avec eux des contrats qui aillent dans ce sens. »
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