Poudre de lait à 1 800 €/t en février, à 2 200 € en octobre. Tourteaux de soja, aliments divers en hausse de 15 à 20 %, GNR à 1 €/l… Du jamais-vu. Tout s’affole, décolle, sauf le prix du litre de lait et des bêtes à viande. On nous dit pourtant que l’on manque de produits. Le creux de la collecte laitière n’a jamais été aussi marqué, et les industriels de se battre pour acheter les rares citernes de lait Spot à plus de 450 € ces dernières semaines, d’après ce que nous relate l’observatoire de L’Éleveur laitier. Récemment, un marchand de bestiaux me disait qu’il manquait à l’abattoir local 250 bêtes sur la semaine ; mais pour autant, il ne voulait les miennes qu’à 3,1 €/kg. Elles valent au moins 3,5 à 3,8 €/kg.
Les politiques nous avaient promis avec Égalim, il y a trois ans, une construction des prix agricoles en marche avant, et un prix du lait prenant en compte nos coûts de production. Je n’en ai toujours pas vu la couleur. Franchement, de qui se moque-t-on ? J’entends autour de moi un ras-le-bol général. En 2009, on a fait la grève du lait pour moins que ça ! »
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