Malgré la qualité moyenne du fourrage récolté, les granges sont saturées et nous sommes plus sereins. Pour rentrer de grandes quantités d’herbe dans des fenêtres météo très serrées, nous avons pu compter sur une ETA performante, de l’entraide entre exploitations et sur la Cuma. C’est dans ces conditions que l’on prend conscience de l’importance d’avoir autour de nos fermes un écosystème vivant. La réflexion vaut également pour tout ce qui concerne l’élevage (cabinet vétérinaire, la coop d’IA et la coop laitière…). Sur notre secteur, ce tissu para-agricole est encore viable, mais il faut en prendre soin. Alors que la taille de nos exploitations a beaucoup augmenté, nous n’avons jamais eu autant besoin de ces prestataires extérieurs. Dans les conditions de relief et de parcellaire qui sont les nôtres (de 250 à 1 100 m d’altitude), exploiter les surfaces prend en effet du temps, même avec du gros matériel. Les ressources internes des exploitations peinent à suivre. S’appuyer sur des compétences et ressources humaines extérieures est indispensable. »
« Tous imbriqués et interdépendants »
Article réservé aux abonnés.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?