«La qualité des premières coupes d’herbe a souffert du temps frais et humide, ce qui a pénalisé la production de lait. C’est encore plus vrai pour ceux qui sont engagés dans des filières de lait au pâturage et sans OGM. En plus, leur prime, 1 ct/l de lait, ne couvre plus les surcoûts. Cette production part surtout en lait de consommation et le marché n’est pas assez dynamique pour revaloriser la prime. On constate la même tendance sur les produits mettant en avant le bien-être animal. Les consommateurs en demandent, mais refusent de payer. C’est inquiétant car si ce type de démarches se généralise, les éleveurs auront du mal à couvrir leurs charges. En revanche, le lait bio se porte bien. Le marché du fromage se développe et l’Allemagne importe du lait bio. Pour ma part, je reste en conventionnel et avec des maïs qui s’annoncent très bons, le lait devrait suivre cet hiver.
« La filière non OGM ne paie plus assez »
Article réservé aux abonnés.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?