«Depuis ce printemps, ce sont les questions que je n’arrête pas de me poser. À savoir, quand pourra-t-on récolter, avec cette météo de plus en plus capricieuse ? Et quoi ? Car bien souvent, à vouloir attendre le moment optimum, on le dépasse, avec, à la clé, une valeur alimentaire des fourrages rentrés dont il ne faudra pas attendre de miracle pour faire du lait. Cela dit, les volumes ont été au rendez-vous, me permettant de remplir mes silos et bâtiments. Il m’a même fallu stocker la paille en meule dehors. À la fin août, maïs et betteraves promettent de bons rendements. Au cours de la saison, j’ai noté une hausse assez sévère du prix de tous mes intrants : fuel, engrais, aliments. Les céréales n’ont jamais atteint ces tarifs. Malheureusement – et sans vouloir être défaitiste –, le prix de nos produits lait et viande peine à suivre le mouvement. On est loin des ambitions politiques, pourtant inscrites dans les lois prévoyant que les prix couvrent nos coûts de production. »
« Quand ? Quoi ?Qu’est-ce ? »
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