Après la luzerne rentrée en vrac et séchée en grange en mai, une grande partie des premières coupes est désormais terminée. Nous avons récolté une bonne quantité de fourrage. C’est l’une des meilleures années ! Mais la qualité est plus moyenne à cause des stades de fauche un peu tardifs. Le mois de mai avait été archi-humide – 270 mm d’eau en trois semaines, du jamais-vu – mais frais. Pour combler le retard, de gros chantiers ont été nécessaires pour le foin. 95 ha ont été rentrés en moins d’une semaine. La grosse balle carrée a l’avantage du débit. Avec une météo instable, suivre au plus près la pousse et intervenir le plus efficacement possible dans les fenêtres climatiques imparties, sans regarder le travail le week-end, est indispensable. Une partie des maïs (1,5 ha) a dû être ressemée. Ils avaient été implantés dans des sols trop humides. Le sorgho multicoupe a bien levé et est prometteur. Les méteils d’automne pois-orge-triticale sont aussi très jolis. Si la météo reste favorable, on ne saura peut-être pas où stocker le fourrage. Mais ce sera un souci de bien-portant après ces années climatiquement très différentes et compliquées : seulement 10 mm d’eau reçus en juillet 2020. »
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