« Le marché de nos fromages est dynamique malgré le Covid-19 »

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Depuis fin avril, nous avons fini le premier tour de pâturage. Précoce, la pousse de l’herbe, en particulier sur les prairies permanentes, a été stoppée par le froid, la bise et le sec. Il y a encore une semaine, nous avions des gelées une nuit sur deux. Le temps va-t-il enfin nous être favorable ? Sur une partie des luzernes (8,5 ha), une première coupe, bonne en quantité et qualité, a été rentrée. Un réconfort : le marché de nos fromages savoyards, malgré les peurs liées à la crise du Covid, reste dynamique. Pour continuer à démarquer nos produits, notre ODG (1), Savoicime, porteur des appellations tomme, emmental et raclette de Savoie, a présenté, lors de réunions de secteur, son projet de passer d’une IGP à une AOP. Déjà rigoureux, notre cahier des charges IGP s’y prête plutôt bien. Les conditions de bien-être des animaux, de pâturage et d’affouragement en vert (avec des plantes mieux adaptées à la sécheresse telles que la luzerne et le sorgho) devront être précisées, en veillant à préserver les capacités d’autonomie fourragère des exploitations dans certains secteurs très périurbains de Haute-Savoie. »

(1) Organisme de défense et de gestion.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,46 €/kg net =
Vaches, charolaises, R= France 7,23 €/kg net =
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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