Nous connaîtrons le véritable impact du Brexit sur l’économie agroalimentaire irlandaise à partir d’avril. Beaucoup de produits laitiers ont été exportés avant le 1er janvier et sont aujourd’hui stockés en Grande-Bretagne. Ma coopérative, Dairygold, ne semble pas particulièrement inquiète si je me fie au prix de base garanti de 322,50 €/1 000 l (en qualité super A) qu’elle vient d’annoncer pour son contrat pluriannuel optionnel, portant sur 10 % des livraisons individuelles. En fait, mon frère et moi nous interrogeons sur un nouvel agrandissement de 100 vaches cette année. Nous avons plus de génisses que nécessaire. La décision de les garder va dépendre des opportunités. Nous sommes en négociation avec trois propriétaires pour louer 40 à 50 ha. L’objectif premier n’est pas de produire plus de lait mais d’abaisser le niveau par vache pour réduire nos coûts de production. Nous voulons nous protéger davantage de la volatilité des marchés. Le durcissement de la réglementation environnementale irlandaise nous inquiète aussi. Une chose est sûre, à l’horizon de cinq ans, nous aurons 800 vaches. Mon fils est à la recherche d’une ferme qui rejoindra la nôtre, et mon neveu veut s’installer avec nous dans cinq ans. »
« Sans doute 100 vaches de plus en 2021 ou 2022 »
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