« Mon deuxième fils, Tom, nous a rejoints »

Article réservé aux abonnés.


					Emmanuel Ramousse
						© M. Roque
Emmanuel Ramousse © M. Roque (©)

Nous avons eu une quarantaine de vêlages en octobre et les lactations démarrent bien. Le lot des fraîches vêlées (moins de 100 jours) reste dans le bâtiment avec la ration hivernale (1/3 foin, 1/3 ensilage d’herbe, 1/3 ensilage maïs). Les récoltes pré­coces de l’herbe, ce printemps, donnent­ des fourrages de qualité. Les résultats d’analyse de l’ensilage maïs ne sont pas arrivés, mais il semble, lui aussi, efficace. Fin novembre, l’autre lot de vaches continue de pâturer environ trois heures par jour des dérobées de colza-avoine semées après l’orge. Même si les nuits sont froides (- 8 °C), nous bénéficions d’un beau temps automnal. Il reste encore 5 ha de triticale-seigle à semer. Ces semis tardifs permettent d’économiser le désherbage. Mon deuxième fils, Tom, qui a eu son bac en juin, nous a rejoints sur l’exploitation en tant qu’aide familial. Comme son frère en 2018, il s’engage dans le parcours du combattant du projet d’installation. Celle-ci est prévue en janvier 2022 en remplacement de sa grand-mère dans le Gaec. Deux bras supplémentaires soulagent la charge de travail. Nous courons un peu moins.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
journée technique sur la tuberculose bovine

La tuberculose bovine fait frémir les éleveurs bas-normands

Maladies
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe

Tapez un ou plusieurs mots-clés...