Nous avons eu une quarantaine de vêlages en octobre et les lactations démarrent bien. Le lot des fraîches vêlées (moins de 100 jours) reste dans le bâtiment avec la ration hivernale (1/3 foin, 1/3 ensilage d’herbe, 1/3 ensilage maïs). Les récoltes précoces de l’herbe, ce printemps, donnent des fourrages de qualité. Les résultats d’analyse de l’ensilage maïs ne sont pas arrivés, mais il semble, lui aussi, efficace. Fin novembre, l’autre lot de vaches continue de pâturer environ trois heures par jour des dérobées de colza-avoine semées après l’orge. Même si les nuits sont froides (- 8 °C), nous bénéficions d’un beau temps automnal. Il reste encore 5 ha de triticale-seigle à semer. Ces semis tardifs permettent d’économiser le désherbage. Mon deuxième fils, Tom, qui a eu son bac en juin, nous a rejoints sur l’exploitation en tant qu’aide familial. Comme son frère en 2018, il s’engage dans le parcours du combattant du projet d’installation. Celle-ci est prévue en janvier 2022 en remplacement de sa grand-mère dans le Gaec. Deux bras supplémentaires soulagent la charge de travail. Nous courons un peu moins.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou