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Fin février,le retour de la neige nous a presque soulagés. Car quelques jours plus tôt, nous avions relevé 20 °C. Je n’ai jamais vu cela chez nous, à plus de 900 m d’altitude ! L’herbe commençait à repartir et les vaches avaient envie de sortir. D’habitude, les premiers déprimages ne se réalisent pas avant fin mars, début avril. D’ailleurs, je n’ai pas encore épandu le premier passage d’ammonitrate. Nous sommes encore dans la routine hivernale, avec des lactations qui se déroulent sans soucis. Le parage annuel vient d’être fait sur toutes les vaches. Nous avons, nous aussi, quelques problèmes de Mortellaro. Mais les inquiétudes viennent de beaucoup plus loin, avec cette pandémie de coronavirus venant de Chine, et qui annonce une crise économique qui pourrait secouer aussi la production laitière. Alors que nous avions bon espoir d’un prix du lait intéressant en 2020, le déséquilibre des marchés, engendré par cette crise, pourrait tout remettre en question. Même le marché des petits veaux qui, d’ici, partent en Italie, pourrait être affecté. »
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