« À un instant T, tous les abattoirs de France seront inspectés sur un point particulier », par exemple, l'acheminement des animaux, selon ce plan divulgué dans le journal Ouest France à l'occasion d'une visite lundi du ministre en Charente-Maritime dans le cadre de la stratégie nationale de modernisation des abattoirs. À la suite de ces contrôles, toutes les éventuelles non-conformités seront relevées et le cas échéant, « des suites administratives pénales adaptées et harmonisées » seront prises. S'en suivront « un bilan et un suivi des mesures correctives » prises à l'issue de ces visites.
Autre mesure prévue par le plan de M. Denormandie pour durcir les contrôles, un groupe d'action rapide, « mobilisable à tout moment » et baptisé la FINA (force d'inspection nationale en abattoir), sera opérationnel à partir de l'automne 2021. Ses six agents pourront « contrôler de façon inopinée ou en urgence des abattoirs, conjointement avec les services locaux d'inspection ». Ils se tiendront « prêts à intervenir partout et à tout moment sur les situations les plus difficiles comme dans la mise en œuvre des suites de contrôles, ou encore dans des situations où des décisions de suspension partielle ou totale d'activité s'imposent », détaille le ministère.
Le ministre, qui doit visiter l'abattoir SIBCAS de Surgères lundi, va dès cette semaine adresser un courrier à tous les Préfets pour leur demander « d'agir avec fermeté lorsque la situation l'impose » alors que des associations de défense des animaux dénoncent régulièrement la maltraitance animale dans certains élevages et abattoirs.
L'activité a été suspendue pour six abattoirs depuis juillet 2020 : quatre ont repris une activité depuis et deux sont toujours fermés, rappelle le ministère. Près de 2 000 inspecteurs s'occupent des abattoirs en France.
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