Les près de 200 signataires d'une tribune publiée dans lemonde.fr à l'initiative de L214 critiquent l'élevage industriel et intensif pour les conditions de vie imposées aux animaux en cage, et pour des raisons environnementales, sanitaires et sociales. Ils l'accusent d'être « fortement émetteur de gaz à effet de serre », « producteur d'algues vertes et de pluies acides », « destructeur de la biodiversité », « acteur de la déforestation », de favoriser « l' antibiorésistance » et de s'inscrire dans un « système spéculatif créant des déséquilibres sociaux et économiques dans de nombreuses régions du monde ».
« Nous ne voulons plus de ce système, soutenu par l'argent public, ennemi de l'intérêt général. Un système qui impose des conditions de travail éprouvantes, aliénantes et risquées, où les agriculteurs se suicident davantage que dans toute autre catégorie socio-professionnelle », indique le texte.
Ils demandent un « moratoire immédiat sur l'élevage intensif et l'interdiction de nouvelles constructions destinées à élever des animaux sans accès au plein air, un plan concret de sortie de l'élevage intensif, avec accompagnement des personnes qui en dépendent aujourd'hui vers des productions alternatives et une végétalisation d'ampleur de l'alimentation en restauration collective publique et privée ».
Des conditions d'élevage intensif indifférenciées
Sur les réseaux, ce énième texte anti-élevage passe mal auprès des professionnels agricoles. « Pourquoi ces gens ne signent pas une tribune contre l'importation de produits agricoles qui ne respectent pas nos normes environnementales ? », s'interroge Denis Beauchamp, président de Franceagritwittos. « Bonne nouvelle ! réagit ironiquement Antoine Thibault, alias Agriskippy. On a les labels rouge, pâturages. On a diminué les antibiotiques de 37 % en 5 ans ».
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