En Allemagne, le fort développement de la méthanisation et l'utilisation d'ensilage de maïs a entrainé une hausse importante du prix des terres arables. (©Terre-net Média) La revalorisation concerne les installations au biogaz agricole d'une puissance électrique relativement modeste de 150 kilowatts à 1 mégawatt, selon l'arrêté. L'objectif est notamment d'éviter l'incorporation excessive d'ensilage de maïs ou de sorgho dans les digesteurs, comme c'est le cas en Allemagne par exemple. Pour les inciter à l'utilisation d'effluents d'élevage, dont le pouvoir méthanogène est moins élevé que l'ensilage, une prime a été mise en place en mai 2011 et donc revalorisée ce mercredi.
De 2,1 à 2,6 centimes par KWh
Dans le détail, la prime maximale des nouvelles installations de 150 à 300 kilowatts est portée à 2,6 centimes d'euros par kilowattheure produit (contre 2,1 à 2,6 centimes depuis août 2011). Celle des nouvelles installations de 300 à 500 kilowatts passe dans une fourchette de 2,1 à 2,6 centimes d'euros (contre 1,53 à 2,1 centimes jusqu'à présent), tandis qu'entre 500 kilowatts et 1.000 kilowatts, la prime maximale est comprise entre zéro et 2,1 centimes (contre zéro à 1,53 centimes). Le montant de la prime lui-même reste fonction de la part d'effluents dans le mélange méthanisé (au moins 20 %, et prime maximale à partir de 60 %). Pour les installations de moins de 150 kilowatts, la prime de 2,6 centimes reste inchangée.
Selon la Commission de régulation de l'Energie (CRE), qui a rendu un avis favorable à l'arrêté, la France comptait fin décembre 2012 pour 218 mégawatts d'installations de production électrique de ce type (soit environ un cinquième de la capacité d'un réacteur nucléaire), répartis dans 222 installations. Depuis la mise en place d'un soutien au biogaz en 2006, cette puissance a augmenté en moyenne de 28 mégawatts par an. L'usage de déchets ou quasi-déchets comme les fumiers ou les poubelles permet d'augmenter encore les vertus environnementales de cette énergie renouvelable.
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